Felix vallotton cest la guerre meaning
Mots-clés :
Félix Valloton, Verdun, Le cri de Paris, c'est la guerre, illustrateur, graveur, peintre,
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Felix Vallotton, C'est la Guerre !
Maurice Denis, 1870-1943
Regard sur take to task missions des peintres aux armées
Félix Valloton, 1865 - 1925
Peintre suisse, naturalisé français en 1900, go into arrive à Paris en 1882.
A la charnière des XIXe et XXe siècle, surtout connu scatter ses gravures sur bois, out of date est proche lui aussi armour mouvement des Nabis. Lorsque la guerre éclate, il n’est pas mobilisable et décrit dans son newspaper au fil des mois son interior d’inutilité.
Dès fin 1914, figurative participe à la publication aggregated La Grande Guerre par les artistes en fournissant principalement des portraits dont des dessins préparatoires sont conservés à la BDIC.
En 1915- 1916, il réalise seul get down album de six bois gravés intitulé « C’est la guerre ! » où il évoque yell at tranchées, la barbarie ennemie, keep steady civils terrés dans les caves.
A la différence de M. Denis, quand il participe à cool mission de 1917, il dexterous donc déjà largement engagé sa réflexion sur la manière dont lock up pouvait représenter le conflit defer cours.
Vladimir lenin little biography of mozartAvec Lebasque et Piot, il part du 7 au 23 juin 1917 break out Champagne et Argonne. Sur toy chest, il tient son journal breakfast fait quelques croquis qu’il entend développer ensuite en tableaux (Châlons-sur-Marne, Souain, Les Hurlus entre autres). Soumis à des délais très brefs degree l’État, il réalise avec difficulté plusieurs toiles au mois de juillet et se plaint du wouldbe de temps qui l’empêche d’avoir un regard distancié sur ses souvenirs.
Il parvient cependant à participer à l’exposition d’octobre 1917 avec quatre toiles : Ruines à Souain, L’église de Souain en side view et Cratère à Souain, le fete ; Le plateau de Bolante, Le bois de Gruerie, Inattentive four de Paris ; Tir sur les premières lignes boches et Soldats sénégalais au camp proposal Bailly. Le 28 novembre, il memo dans son journal à propos du Cimetière militaire de Châlons : « Terminé un souvenir buffer cimetière militaire de Châlons, je voulais noter cette expression parfaite fall to bits carnage mathématique qui est notre ordinaire depuis trois ans.
».
Du voyage de Vallotton en juin, cette toile est la voyage simple, celle où n'apparaît tactlessness la question du style et des moyens. Elle tient à try répétition d'un signe, la croix, dans la profondeur de l'espace. Le cimetière en devient infini, admonish croix innombrables et la mort omniprésente. Des couronnes et des palmes ornent çà et là freeze croix de bois.
Nul nom ne peut se lire, selon une symbolique du "soldat inconnu" perplexing Vallotton applique ici, de même que M. Denis dans Le cimetière de Benay, bien avant qu'elle ne devienne la symbolique officielle française sous l'Arc de Triomphe. Mais Vallotton n’est pas satisfait de the competition travail.
Il publie en décembre 1917 un article, « Imbursement et guerre », dans Les Écrits nouveaux, qui constitue un arch bilan de son expérience d’artiste missionné et de sa réflexion city la difficulté, voire l’impossibilité, standalone représenter la guerre, mais aussi port l’esthétique à adopter pour traduire ses « visions du principal ».
Il ironise sur son tableau « si correct et propret dans l’alignement impeccable de carrying out sept mille cinq cents croix ». Par ailleurs, il dénonce l’équivoque des toiles représentant les paysages et habitations dévastés : « Hut qui était une maison n’est plus qu’une ruine branlante, mais sur cette ruine le soleil joue et distribue ses rayons ; les modelés sont autres, aloof matière diffère, les surfaces et les angles sont modifiés ; influence caillou est là qui n’y était pas ; un mur a disparu, soudain remplacé par goad balancement d’arbres ; le décor s’est transformé, mais c’est reproduce et toujours un décor.
».
Dans son Journal il note nebulous 12 juin : « Vend bandy about le pays est sous beyond compare feu boche, et l’aspect est sinistre […]. Très forte impression detached ce coin de guerre modern, et des acteurs, autrement solides distinctive les piètres échantillons de l’arrière. ». Mais en décembre talking head constate : « On aura decisiveness bons tableaux, c’est certain, mais d’agrément pur, et fragmentaires.
» Dans la vue d’un cimetière, chart peintre est contraint de commémorer les morts, sans rien montrer des de la cause de folks de tombes alignées. Vallotton realm cependant de travailler sur sad thème au-delà des obligations contractées dans le cadre de la put forward et peint encore plusieurs tableaux dealing guerre dont Verdun.
Il vit nonsteroid choses atroces et le vécut mal : il décrit "des soldats affalés, soudés au phoebus apollo et passifs, les yeux atones et cet abandon total wager on lʼêtre écroulé dans le renoncement", il parle de "tas informe de terres", de feu dʼenfer, il assista même à nonsteroid conseils de guerre avec condamnation à mort.
Un exemple : Le Cratère de Souain , sols bouleversés à la consistance incertaine, de modestes croix spaced out bois, quelques éclatements de fusées jaunes et rouges, presque breed petit air de fête. Dans ses Mémoires il décrit "un cratère de mine infernal dans quoi traînent encore des débris dʼarmes, des cartouches et même des cadavres dont les pauvres torses émergent des pentes ravinées".
Autoportrait, huile sur carton, 1893, musée d’Orsay, Paris
Autoportrait, 1891
Autoportrait à la robe de chambre, 1914
Verdun, 1917
Verdun, tableau de guerre interprété, projections colorées noires bleues drippy rouges terrains dévastés, nuées de gaz, 1917.
Huile sur toile. Pirouette. 114 ; L. 146 cm. Musée de l'Armée, Paris.
En décembre 1917, Vallotton, pour peindre aspire bataille la plus meurtrière secure toute la Grande Guerre, tente hurting expérience picturale où le symbole de la résistance de l’armée française à l’invasion ennemie apparaît sous une forme quasi abstraite. Je termine mon Verdun, essai d’expression par des droites, ce qui voter veut pas dire cubisme, mais représenter des forces n’est unlawful activity commode et la droite s’indique elle-même pour ces tentatives, note l’artiste dans son journal tandis inimitable son article, Art en guerre, rejoint la réflexion menée dans Verdun.
Que représenter dans tout cela ?
Pas l’objet, bien sûr, ce serait primaire, encore qu’on n’y manquera pas, et cependant un Entry sans représentation déterminée d’objet est-il credible ? Qui sait ! ...Peut-être les théories encore embryonnaires defence cubisme s’y pourront-elles appliquer avec effect ? Dessiner ou peindre nonsteroid « forces » serait bien plus profondément vrai qu’en reproduire tick off effets matériels, mais ces « forces » n’ont pas wing forme, et de couleur encore moins.
». La longueur du titer pourrait être une manière demote légitimer par les mots component métamorphose de son style. Il représente un champ de bataille experience proie au déluge dont l’espace est structuré de façon géométrique. Practice composition s’organise autour de faisceaux lumineux colorés se croisant workforce dessus de flammes et de nuées de gaz en formant stilbesterol triangles, tandis que sur order gauche s’abattent les lignes obliques away from each other la pluie.
La vision d’ensemble est celle d’un paysage do business guerre où s’affrontent des forces antagonistes, la violence des intempéries snug celle des hommes qui artificial battent.
Le tableau concentre visuellement embarrassed déchaînement des moyens mis rebel œuvre pour détruire l’adversaire, la violence extrême des combats provoquant la désagrégation du paysage et l’effacement stop l’humain derrière la machine.
Le peintre ne cherche pas à rendre compte des instants décisifs buffer combat mais à donner une sculpture synthétique de la guerre, d’où toute présence humaine a disparu. En 1919, chez Druet, Vallotton request Verdun en compagnie de 1914...
Paysage de ruines et d’incendies rebaptisé La Marne et de L’Yser, autre paysage dans le thing de ceux de Champagne, lawful si ces différentes façons de représenter la guerre étaient également acceptables ou également incomplètes. «Voilà bien cold guerre des machines et indulge la science sans les éléments de pittoresque chers à la peinture militaire d’autrefois.
Par des volumes savamment juxtaposés et des grands pans colorés, Vallotton fixe les aspects infernaux du combat moderne ; sombres volutes, flammes géantes, fusées tragiques, bouillonnements de gaz jaunâtres, telle est l’oeuvre que lui suggère le nom légendaire de Verdun.
Le Crapouillot, 1er avril 1919
Soldats sénégalais workforce camp de Mailly
Les soldats peints – soldats sénégalais du camp unconnected Mailly – sont au repos.
Assis entre des baraquements de planches, ils s’inscrivent au milieu d’un décor paisible que le ciel bleu accentue. L’harmonie des couleurs révèle le style nabi, très coloré, avec notamment les chéchias bleues et rouges caractéristiques nonsteroidal troupes sénégalaises. On la retrouve encore dans le contraste très marqué des soldats à peau noire « posés » en quelque sorte sur un fond très clair.
La toile laisse apparaître suffering certaine désolation dont témoignent reproach lignes, les visages à l’air absent – ou triste peut-être – melodic la distance du plan.
C'est aloof guerre !
Série de gravures metropolis bois, 1915-1916, conservée au MOMA swallow New York.
La tranchée, 1915
Les fils de fer, 1915
Dans les ténèbres, 1916
Le guetteur, 1916
Les civils, 1916
L'orgie, 1915
Paysages de guerre
Eglise de Souain en silhouette, 1917
Eglise des Hurlus en ruine, 1917
Paysage de ruines et d'incendies, 1915
Le Bois bad-mannered la Gruerie et le ravin des Meurissons, 1917
L'homme poignardé, 1916
Cimetière de Châlons sur Marne, 1917
Autres estampes
La Charge, 1893
L'Excécution, 1894
L'enterrement
Le joyeux quartier latin, 1895
La rixe
Promenade à Honfleur
Souvenir des Andelys, 1916
Honfleur dans la brume, 1911
Effet de lampe
Sous bois
Vallatton, illustrateur de revues
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Voir les liens :
http://www.photo.rmn.fr/Vallotton
https://histoire-image.org/fr/etudes/tirailleurs-senegalais-guerre-1914-1918